الشاعر:
Driss Aouidi إدريس عويدي
عاقرةٌ
سحابةُ غشت
لا
تنجب حياة
حين
مرت فوق منزلي أخذت مني أمي
ولم
ترحم.
ربيع
مارس حربائي المكر.
حين
أطل على حديقتي سرق مني أبي
ولم
يخجل.
كرهت
حر الصيف
كرهت
ألوان الربيع
لربما
في أنين الخريف عزاءٌ
وفي
بكاء الشتاء أمل.
لذا
شيدت في أعماقي حصنا من حكمة أيوب
وغديرا
من رحيق المحبوب
وأوراقا
من شجر الأرز.
Le ruisseau de
l’oubli
Stérile,
ce nuage du mois d’août.
Il ne donne pas la vie.
Lorsqu’il survola ma demeure
Il enleva ma mère,
sans pitié.
Dans ses sournoiseries le printemps de mars est un caméléon,
lorsqu’il fit un détour sur mon jardin
Il enleva mon père,
sans scrupule.
J’ai détesté alors la chaleur de l’été,
les couleurs du printemps.
Peut-être trouverai-je dans les gémissements de l’automne une
consolation
Et dans les larmes de l’hiver un espoir.
C’est pourquoi, dans mes très-fonds, m’inspirant de la sagesse de
Job
J’ai bâti une citadelle
un ruisseau dont la source est le nectar de l’aimée
et quelques-feuilles de cèdres.
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