Elle se barricade derrière son voile flottant.
Elle voit le monde à travers deux trous percés dans un
tissu noir qui cache son visage (a-t-elle un visage ?).
Peut-être bouillonne-t-elle dedans, flottant dans la
sueur.
Quel danger aurait-elle encouru si elle avait libéré
son corps de cette « tente » mobile ?
Et qui, parmi les mâles, bave coulant comme un chien
marocain, famélique et haletant, oserait-il lui sauter dessus, en cette
canicule estivale ?
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