Extrait du recueil "Souffles Mixtes"
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Je la vis qui planait traversant mon ciel intérieur
Ma lune était éteinte ces jours-là
Elle se posa un instant, alluma une étoile, puis elle s’envola
Elle me laissa sa fragrance et s’en alla
C’est alors que je fus épris d’elle
Je décollai vers l’ailleurs où sa rencontre était probable
Un vent d’automne me transportait
De même qu’un rêve
au teint de la lumière
à la vitesse de l’envie
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- Mostafa ABBA / مصطفى عبَّا
- Lyon, ليون / فرنسا, France
- Merci, langue maternelle, celle de Jâhiz. Merci, langue adoptive, celle de Voltaire. A vous vont ma reconnaissance et tout mon amour. Combien je vous sais gré de faire en sorte que mon existence soit. Vous emplissez ma tête et bouchonnez dans ma gorge au long des jours et des nuits. Merci de cohabiter en moi. Merci de constituer mon souffle mixte. Amen.
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