Il
n’y a pas vraiment d’enfants auxquels on doive s’adresser précisément. Il y a
de futures grandes personnes, et puis aussi d’anciens enfants. Jamais, dans la
vie courante, je ne prends le ton enfantin pour parler à un enfant ; je ne
l’imagine pas si niais qu’il me faille niaiser pour m’en faire entendre. Quand
j’étais petit, et qu’on usait avec moi de cette mauvaise façon, cela me vexait
beaucoup, et je pensais, sans bien sûr oser l’exprimer : « Voici un
Monsieur bien bête qui éprouve le besoin de s’accroupir pour faire semblant
d’être à ma taille ».
Maurice
DRUON, dans l’introduction de « TISTOU, Les Pouces Verts »
1 commentaire:
مااروعك ايها الكاتب ومااجمل اسلوبك افكارك تشبهني بفولتيرواسلوبك بجبران خليل جبران تحياتي لك ولجميع اسرتك
Enregistrer un commentaire